Author: Piling » Fri Jan 04, 2013 6:54 pm
Sorry not still found an English paper but that French one states that according to Kurdish sources, Jalal Talabani is clinically dead.
Des sources politiques kurdes affirment que le chef de l'État Jalal Talabani «serait cliniquement mort» dans l'hôpital de Berlin où il est soigné.
Hospitalisé depuis plus de quinze jours à Berlin pour une attaque cérébrale, le président de la République irakienne, Jalal Talabani, serait au plus mal. Selon nos informations, ses médecins allemands estiment qu'il est «trop atteint pour pouvoir récupérer» de son accident cérébral, survenu il y a trois semaines en Irak.
Actuellement, les Allemands tentent seulement de le maintenir en vie, ajoutent des sources kurdes, qui affirment même que le vieux leader kurde, âgé de 79 ans, serait «cliniquement mort».
Selon la Constitution irakienne, le président de la République - un Kurde - ne dispose que d'une autorité limitée, l'essentiel des pouvoirs étant concentré entre les mains du premier ministre, en l'occurrence Nouri al-Maliki, un chiite.
Un médiateur clé
En cas de vacance du poste, le vice-président de la République remplacera M. Talabani. L'un des deux vice-présidents, Khoudaïr al-Khouzaï, assume actuellement ce rôle, le second, le sunnite Tareq al-Hachémi, s'étant réfugié en Turquie après avoir été condamné à mort par contumace cinq fois, notamment pour meurtres. Le Parlement doit élire un nouveau président dans les trente jours suivant l'annonce du décès.
Compte tenu de la dégradation de l'état de santé de Jalal Talabani, sa disparition ne constituerait pas vraiment une surprise dans les milieux politiques irakiens, où l'on se prépare à sa succession. Toutefois, la mort de M. Talabani priverait l'Irak d'un médiateur clé au moment où le conflit entre le premier ministre al-Maliki et la minorité sunnite s'envenime dangereusement.
Depuis deux semaines, des milliers de sunnites manifestent dans plusieurs régions du pays contre la politique de Maliki, qu'ils jugent discriminatoire à leur encontre. Cette tension s'ajoute à la crise larvée qui oppose depuis des mois le pouvoir central à la région autonome kurde du nord, dont Jalal Talabani est un des plus vieux dirigeants.